Titre de l'oeuvre:
"Un automne au café maure"

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"En gravissant Sidi Bou en automne on laisse derrière soi la cité envahie,  séjour de plaisance de l'été et la cité froide et glacée de l'hiver
Plus qu'aucune saison, l'automne fait tomber les voiles qui cachent sa véritable vocation et donne corps au mystique, l'automne lui  restitue sa couronne sacrée
Au sommet de la falaise, L'œil de l'important  mont émouvant embrasse la contrée, il cherche à faire revivre la dimension autre  de ce lieu dans le paysage qu'il contemple

 



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La perspective s'étend
Le rocher, émergeant des flots infinis sent derrière une vie inconnue et d'insaisissables mystères
Fenêtres grillées ont quelque chose qui trouble et captive
Mystère village qu'on aperçoit à peine de la gare sur les hauteurs
Mont amène ses roches qu'il dessine sur les hauteurs pour mieux accentuer son caractère sauvage
Blanche et curieuse cité côte abrupte où finit la pente l'escalier qui conduit au café pittoresque fait valser ses fresques

La mosquée élevée autour du tombeau
le marabout vénéré repose
En automne lorsqu'il se retrouve
Le mont plante son regard sur le front du lieu  des hauts de Sidi Bou Cette résidence qui a l'art de la  science de la lumière et le secret des prières
au sommet de la côte
Peint par les dieux depuis éternité
Est béni ! des lumières, pur sucre, y  pleuvent de jour comme de nuit
Cherche inspiration surplombe terre beaucoup on fait le voyage
Conquis un saint, gardien des clés plongé sommeil vinifié et plus d’un peintre
Traversé son temps Bougornine même si on ne les voit pas cimetière on les voit sans les voir Site envahi été printemps tu ne vois que les gens
Automne déshérité se ressource reprend sa pureté dimension mystique impression d’un moment juste un moment
Accidenté dresse ses roches rocheuses tourmentées, côté sauvage plantes, pierres même dans le café le mystique va aller !
Voir ce qui se passe dans le coin
Foi de mont !
Le bouchon de l’horizon saute
Le mont tressaute
Enlace ! N'en croit pas son œil !
Du coup saint patron du  lieu
Se met debout d’un bond ébloui, ravi
Bon Dieu ! Lumière glisse en coulisse
Dans la tasse de café où se mêlent et s'entremêlent allègrement signes symboles, atmosphère familière, les molécules de café se condensent, s'amplifient  éclatent
le citronnier  ajoute son panache allumer les fruits-cierges brûle parfums"

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Faouzi MAAOUIA

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